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Autoroute Castres Verfeil : un cadeau aux lobbies et une arnaque pour le public !




Par le Collectif PACT, Pas d’Autoroute Castres Toulouse

HISTORIQUE 
 Automne 2006 : Pierre Fabre (entreprise pharmaceutique) rencontre le Ministre des transports (Dominique Perben) pour réclamer une autoroute entre Castres et Toulouse - ce projet entre Castres et Verfeil relierait Toulouse par l’A68.
Afin de s’affranchir d’une saisine de la Commission Nationale de Débat Public, les services de l’Etat présentent alors le coût de réalisation de l’infrastructure à 289 M€ pour 37 Km. Les associations dénoncent ce montant l’estimant à 519 M€ pour 67 km.

 2009 : Ainsi contraint, l’État organise un Débat Public mais élimine toute possibilité d’une alternative à l’autoroute comme par ex. l’aménagement sur place (ASP) de l’existant.

 2016 : parce qu’aucune solution alternative n’a été étudiée par les services de l’Etat, 16 communes, 2 Communautés de Communes, le Conseil Départemental 31 et la Région Occitanie financent une étude sur l’Aménagement Sur Place de l’existant (RN126) qui démontre que l’on peut faire autrement ! La solution alternative d’aménagement de la route existante, c’est :

  • 160M€ à 180M€ de fonds publics au lieu de 277M€,
  • une infrastructure gratuite pour tous, contre un péage à 17€ Aller/Retour,
  • 350 ha de terres agricoles préservées,
  • la préservation du cadre de vie de Soual et Puylaurens et de toute la vallée du Girou.

 Décembre 2016-janvier 2017 : Enquête Publique, l’Etat présente un dossier très critiqué par l’Autorité Environnementale (AE) et le Commissariat Général à l’Investissement (CGI).
L’AE considère la nécessité d’une comparaison d’un Aménagement Sur Place (ASP) avec la mise en concession quand le CGI écrit que le projet, en tant que tel, présente « … une faiblesse majeure du fait qu’il envisage exclusivement le recours à une concession autoroutière pour produire des gains de temps et de confort. »

Qu’en dit encore le CGI ? : « Il n’est pas certain qu’une telle liaison interurbaine soit parmi les projets autoroutiers, le plus pertinent. » … « … le projet vise de fait, outre le transport des marchandises, les déplacements personnels des usagers disposant d’un pouvoir d’achat élevé.   »

Au terme de l’Enquête Publique, l’intérêt public de l’ouvrage n’est toujours pas démontré : «  Face à un bilan aussi négatif, la commission d’enquête est en droit de s’interroger sur la pertinence du projet proposé ».
Et la commission de l’Enquête Publique donne un avis favorable par défaut.

L’IMPACT DU PROJET AUTOROUTIER
 La concession de deux déviations (Soual et Puylaurens) déjà financées sur fonds publics.
 Un cout du péage exorbitant pour les usagers (17€ A/R)
 Des dessertes plus longues et moins sécurisées pour les autres.
 Un coût insupportable pour les collectivités pour la réalisation d’une infrastructure à l’équilibre financier pour le moins incertain.
 Un facteur de dilapidation de l’espace et d’étalement urbain par la création de 5 échangeurs (soit un échangeur tous les 15 km).
 Une activité et une économie agricole plus fragilisées. Pour le foncier agricole, c’est 474 ha perdus dont 316 ha de terres agricoles - les plus fertiles de la région - augmentée de 134 ha en phase d’exploitation.

RECOURS DEVANT LE CONSEIL D’ÉTAT
Considérant alors que le projet LACT (Projet de Liaison Autoroutière CastresToulouse) n’a pu faire la démonstration de son utilité publique, FNE MP, le collectif des Maires opposés au projet autoroutier et l’association La Coulée Verte ont alors déposé 3 recours en annulation de la Déclaration d’Utilité Publique devant le Conseil d’État.
Pour soutenir financièrement les recours déposés par le Collectif des Maires et l’association La Coulée Verte, un appel à dons vient d’être lancé. Deux formules sont possibles :
 Inscrire son don sur le site de HelloAsso :
https://www.donnerenligne.fr/les-va...
 Ou envoyer un chèque à l’ordre de :
Association Les Vallons, En Izarn, 81700 Saint-Germain des Prés


Publié le dimanche 2 décembre 2018.