Thématiques


Agriculture, OGM

Air - Eau

Arbres, sites et paysages

Climat

Communication

Déchets

Décroissance

Démographie

Energie

Nanotechnologies

Nuisances hertziennes

Risques Industriels

Santé

Société

Transition

Transport

Urbanisme

Le Site national :

Dernière réunion


Mercredi 28 Février 2024 : Conférence « De nouveaux horizons pour la filière aéronautique à Toulouse ? »


Derniers articles


A69 : dépôt d’un référé contre le déboissement


Jeudi 29 Février 2024 : Projection-débat « Pourquoi on se bat »


Mercredi 28 Février 2024 : Conférence « De nouveaux horizons pour la filière aéronautique à Toulouse ? »


Projet de méga scierie dans le Tarn


Jeudi 1er Février 2024 : Projection - débat « Quelle place pour l’individu citoyen dans la lutte contre le dérèglement climatique ? »


Samedi 27 Janvier 2024 : Rassemblement contre le projet de prison à Muret



PAPUS veut garder ses arbres et ses espaces verts !




Par Monique Hervet, des Amis de la Terre Midi Pyrénées

 Une histoire ouvrière

La création du 1% patronal finançant le logement favorisera le développement d’un habitat ouvrier à Papus : la cité des Castors, la cité EDF et surtout la cité de l’ONIA, Office National Industriel de l’Azote - ancien nom d’AZF, dont la production débute en 1927. Avec l’augmentation de la production après la 2nde guerre mondiale, sa direction promeut des constructions pour loger ses salariés à proximité de l’usine. Une majorité de logements HLM seront construits sous l’égide du Comité d’Entreprise puis gérée par la société S.A.H.L.M. Papus.
1948 c’est le début de la cité de Papus, œuvre des architectes Joachim et Pierre Genard, composée de petits immeubles de trois étages pour les ouvriers et de résidences pavillonnaires pour les cadres, dotée de tous les services, écoles et commerces, au milieu de grands espaces verts arborés et végétalisés à deux pas de leur lieu de travail - où ils pouvaient se rendre à pied ou en vélo.
L’histoire de la cité HLM est marquée par l’absence de profit et la recherche des meilleures conditions de vie dans de bons logements
Années 80 la société S.A.H.L.M. Papus cédera la cité de l’ONIA pour une somme symbolique à l’office HLM de la ville de Toulouse - aujourd’hui Toulouse Métropole Habitat.
La cité se sera développée jusque-là en conservant ses nombreux espaces verts et sa mixité architecturale.
En 2001 ce quartier est très touché par l’explosion d’AZF, matériellement et psychologiquement, de nombreux résidents ayant travaillé de près ou de loin dans cette usine.

 Les pollutions et la santé des habitants

Placé sous le couloir aérien et en bordure du périphérique, ce quartier subit de plein fouet la pollution sonore et les pics de polluants (dioxyde de carbone, dioxyde de souffre, monoxyde de carbone, oxyde d’azote, ozone, particules PM 2.5, micro particules et nano-particules) dont les effets sur la santé sont innombrables : irritations ophtalmiques, affections des voies ORL - asthme, rhinites, inflammations, cancer du poumon, hypertension, infarctus, AVC, maladies cardiovasculaires, leucémies.

 Les arbres et les espaces verts menacés !

Les espaces verts de la cité HLM sont des espaces communs aux locataires, aux habitant.e.s des quartiers de Tabar, Papus et Bordelongue et à bien d’autres toulousain.es. Fait-on payer l’entretien des jardins de Toulouse par les seuls riverains de ces jardins ? Bien sûr que non !
Alors... Pourquoi l’entretien des espaces verts de la Cité HLM Papus reste-t-il à la seule charge des locataires HLM ? Pire, pourquoi Toulouse Métropole Habitat veut-elle à tout prix les privatiser en y installant un maraîcher privé, ou en y construisant des parkings privatifs payants ?
Alors que la Mairie de Toulouse apporte son soutien à l’initiative 1 MILLION D’ARBRES [1], pourquoi commencer par arracher ces arbres cinquantenaires ?
Partageant les mêmes objectifs de préservation et de valorisation des arbres, de lutte contre le réchauffement climatique et de participation à la sauvegarde de notre planète dans l’idée de laisser un monde meilleur pour les enfants de demain, l’action des habitants pour le maintien de la végétalisation à Papus demande le soutien de la Mairie.

Pétition diffusée par le collectif pour la sauvegarde de la végétalisation de Papus, soutenu par : Comité de Quartier Papus Tabar Bordelongue, « Les Habitant·e·s Parlent aux Habitant·e·s », les associations de locataires, des habitants et salariés du quartier :

Monsieur le Maire,
Nous voulons garder les espaces verts et les arbres de la cité Papus

Le bailleur HLM Toulouse Métropole Habitat envisage l’abattage d’arbres et la suppression d’espaces verts autour des bâtiments des allées de Guyenne et de la rue de la Touraine, afin d’aménager des aires de stationnement payantes pour les résidents. La réalisation de parkings gratuits est une nécessité, mais nous pensons qu’elle peut se faire sans amputer le patrimoine vert de notre quartier. Nous savons tous que pour obtenir un arbre adulte il faut plus de trente ans, qu’un arbre équivaut à cinq climatiseurs, qu’il agit comme rempart contre la pollution et le bruit

Monsieur le Maire de Toulouse,
 municipalisez les espaces verts de Papus, comme vous vous y étiez engagé dans votre lettre du 20 mars 2014 au comité de quartier.
 demandez à Toulouse Métropole Habitat de renoncer à son projet de destruction d’espaces verts et d’abattage d’arbres.
 relancez la concertation pour trouver des solutions alternatives de stationnement qui protègent notre environnement.

Contact : comitedequartierptb (chez)gmail.com, CQPTB, 1 rue du Roussillon 31100 Toulouse

[11 MILLION D’ARBRES est un projet citoyen du 21e siècle, solidaire et durable qui défend l’intérêt général et le bien commun dont l’objectif est de planter 1 Million d’Arbres en France, entre le 21 mars 2018 et le 21 mars 2020


Publié le dimanche 30 juin 2019.