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Lac de Montbel : consultation publique




Le lac de Montbel

Il s’agit d’un lac artificiel aménagé dans le lit du ruisseau de la Trière (mise en eau en 1984).
Il comprend 2 parties :
• Le lac à niveau variable
Il a pour vocation l’irrigation et le soutien d’étiage de l’Hers Vif.
Il a subi de nombreux aménagements (base de loisirs, plages, restaurants, buvettes, sentier, etc…)
• Le lac à niveau constant : un seul aménagement (cabane ornithologique), pas de sentier autour, très peu fréquenté : une riche biodiversité a pu s’y développer
au fil des ans (129 espèces protégées, dont 58 inscrites sur listes rouges nationales ou régionales de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).

Le projet Coucoo (Société « Cabanes Nature et Spa »)

Il consiste en un parc résidentiel de loisirs comprenant :
• 25 cabanes de luxe avec bassin nordique (spa), entre 150 et 300 € la nuit
• un bâtiment d’accueil de 500 m2
• une piscine à débordement de 180 m2
• un parking de 47 places (1128 m2)
• des voitures et des bateaux électriques
• un embarcadère et passerelle de 60 m
• 4 micro-stations de traitement des eaux usées
• voies d’accès et réseaux
Implanté sur la zone à niveau constant, sur 2,5 km de berges, avec « mitage » (micro zones disséminées).
Concept marketing séduisant « éco-responsable »….

Coucoo a déposé une nouvelle demande de permis d’aménager modificatif, une consultation est ouverte jusqu’au 30 mars 2023 :

Exprimez votre avis !

https://www.registre-numerique.fr/c...


Liste des arguments du collectif A pas de loutre :

  • L’urbanisation et l’anthropisation sont une des principales causes de l’effondrement de la biodiversité (perte et fragmentation des habitats, dérangement des espèces,...)
  • Ce projet est le mitage disséminé d’un réservoir de biodiversité et d’un espace agricole par une urbanisation sur 2,5 km de berges sensibles. L’OFB précise sur ce point : « L’incidence globale des constructions est accrue par le mitage d’un espace naturel ».
  • La non prise en compte d’espèces et d’habitats à forts enjeux pourtant décrits dans l ’Atlas de la Biodiversité commandé par la communauté des communes est incompatible au maintien des écosystèmes en place.
  • l’Atlas de la Biodiversité Communale a coûté environ 40 000 € et ne sert à rien.
  • L’impossibilité flagrante d’installation de la loutre alors qu’elle fréquente les lieux. Espèce protégée qui bénéficie pourtant d’un PNA, répertoriée dans l’Atlas de biodiversité Communal (ABC).
  • Des arbres seront coupés (sécurité incendie, chemins d’accès et réseaux), risque de destruction d’espèces protégées et dérangement permanent.
  • Le bureau d’étude Nymphalis minimise les impacts et incidences alors que de nombreuses espèces protégées ne sont pas mentionnées.
  • L’OFB indique dans son avis technique que : « les incidences sont sous évaluées et que l’estimation des effets négatifs est partielle »
  • 131 espèces protégées, dont 60 sur liste rouge, fréquentent le site. Les autorités environnementales (OFB et MRAe) préconisent d’éviter les zones à enjeux forts, soit 2/3 des espaces prévus pour l’implantation des cabanes.
  • Plus de 250 plantes, dont une quinzaine de plantes déterminantes des ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique), ont été dénombrées sur le site.
  • De nombreuses zones humides en formation, dont une inscrite à l’inventaire départemental s’étend en bordure de rive au nord de la retenue.
  • Un corridor de migration d’importance pour les oiseaux migrateurs et hivernants.
  • Aucune étude dans le projet sur les oiseaux d’eaux, rapaces hivernants et migrateurs alors que l’on est sur un lac.
  • La volonté est manifeste d’exclure les citoyens et associations environnementales du processus démocratique depuis le début.
  • Opposition massive des associations et du public minimisée.
  • Fin de la possibilité d’utiliser le lac constant en réserve d’ eau du variable dans un avenir soumis aux aléas climatiques. La MRAe demande une évaluation.
  • 1 900 000 € d’argent public sous forme d’avances remboursables ou prêts très intéressants. Soit 48.5% du coût total
  • Pour l’acheminement et le branchement aux réseaux, la commune de Montbel est prête à financer à hauteur de 250 000 €.
  • Au bois de La Fajane, le projet nécessite la création d’un poste électrique pour environ 146 900 € HT dont 88 150 € HT pour la seule commune de Montbel, soit 12 241,66 € par cabane sans compter le coût de l’ acheminement dans la forêt , sur les berges et les dégâts que cela va engendrer.
  • Utilité publique du projet non démontrée au vu de son coût, du peu d’emploi créés (4), et 10 saisonniers et qui entraînerait la dégradation de zones naturelles pour faire d’un espace naturel remarquable, un parc artificialisé.
  • Impossibilité de classer le lac constant en réserve naturelle selon le schéma directeur touristique pourtant préconisé en 2017 par la communauté de communes.
  • Fin des 30 ans de tranquillité à l’origine de la biodiversité remarquable du lac.
  • Afflux de promeneurs dans les sentiers ouverts pour le projet qui dérangeront quotidiennement les oiseaux d’ eau.
  • Forme d’appropriation privée des lieux et remise en question de l’accès au bien commun que représente l’ eau.
  • Le dernier espace non aménagé à Montbel doit le rester.

Publié le dimanche 26 février 2023.